KASQ TIPS
Comment procéder pour casser un mur porteur en copropriété ?
Vous pensez à votre futur chantier de rénovation et pas de doute : vous êtes bien décidés à supprimer un mur porteur pour redessiner l’espace ! Mais vous avez acheté votre bien en copropriété et vous ne savez pas comment procéder ? Cet article est pour vous ! L’entreprise de rénovation parisienne KASQ vous livre toutes les étapes à suivre.
C’est quoi exactement un mur porteur ?
Avant d’entamer les démarches, assurons-nous d’abord qu’il s’agit bien d’un mur porteur. Un mur porteur, c’est un peu la colonne vertébrale de votre appartement ou de votre maison. Il permet de soutenir la charpente et la structure des planchers. On comprend donc pourquoi tous les travaux autour de cet élément dont le rôle est essentiel sont aussi contrôlés.
On le reconnait de par sa largeur : il fait au moins 15cm de large. Sa constitution est aussi un bon indice : il est souvent en béton, en pierre ou en brique. Petit test que l’on vous conseille : taper sur le mur. S’il sonne plein et que son épaisseur est conséquente : c’est très certainement un mur porteur !
Vous pouvez aussi vous référer au plan de votre bien qui a dû vous être transmis lors de votre achat immobilier. Vous pouvez en faire la demande à votre agent immobilier ou à votre notaire.
Quel budget prévoir ?
Pour ouvrir un mur porteur, il faut compter sur une enveloppe entre 3000 et 10 000 € selon l’ampleur de votre projet.
Quelles étapes et autorisations pour casser un mur porteur ?
Les démarches pour casser un mur porteur en copropriété sont très spécifiques. L’équipe KASQ vous décrypte tout ça et vous livre une to-do list simple à suivre !
1. S’assurer de la faisabilité du projet
Avant toute chose, il faut bien sûr s’assurer qu’il est possible de supprimer ou percer le mur porteur sans mettre en péril tout l’immeuble ! Une fois votre projet défini, vous devez contacter des professionnels du bâtiment qui pourront valider ou non sa faisabilité.
Pour ce faire, vous avez plusieurs options :
Travailler avec un architecte
Vous pouvez faire appel à un architecte qui mènera l’étude de faisabilité de votre projet, en réalisant les nouveaux plans et en contactant un bureau d’études techniques.
Faire appel à un bureau d’études techniques
C’est le bureau d’étude qui va déterminer la meilleure méthode à adopter pour supprimer ou ouvrir votre mur porteur. Ils vous guideront sur les solutions qui remplaceront le porteur pour soutenir la charpente (poutre IPN par exemple).
Échanger directement avec votre entreprise de rénovation
Votre entreprise de rénovation peut bien sûr vous guider dans cette étape de la faisabilité du projet. C’est le cas de KASQ qui dispose d’une équipe composée de tous les experts nécessaires. Notre architecte réalise l’étude de faisabilité et les plans tandis que notre responsable du projet se charge de faire venir les chargés d’études techniques sur votre chantier.
2. Préparer votre projet
Une fois votre professionnel de la rénovation contacté, vous devez constituer un dossier qui sera soumis à votre syndicat de copropriété.
Votre dossier devra être composé :
- des plans de votre architecte
- de votre étude de faisabilité
- des plans d’exécution du bureau d’études
- d’une attestation d’assurance décennale de votre entreprise de rénovation
- et de votre devis pour le projet
3. L’épreuve de l’assemblée générale de copropriété
Dernière étape : obtenir l’accord des copropriétaires de votre immeuble lors d’un vote en assemblée générale. C’est le moment de soumettre votre dossier et d’expliquer votre projet à tous.
Deux options :
1. Attendre l’assemblée annuelle
Pendant l’assemblée, vos copropriétaires vont débattre au sujet de votre projet avant de voter pour vous donner ou non l’autorisation d’effectuer vos travaux.
2. Solliciter une réunion exceptionnelle pour faire inscrire à l’ordre du jour votre demande de travaux.
Attention : les frais d’assemblée générale, ordinaire ou extraordinaire, font partie des charges communes générales de la copropriété mais si l’assemblée générale extraordinaire est à l’initiative d’un seul copropriétaire, c’est à lui d’en supporter l’intégralité des frais.
4. Quel recours en cas de refus ?
Si votre syndicat de copropriété refuse votre projet, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire. Vous disposez d’un délai de 2 mois à compter de la date de votre procès-verbal.
Important à noter : ce type de démarche juridique peut prendre du temps et vous revenir cher…
Besoin de casser un mur porteur ? On s’occupe de tout !
Les démarches à effectuer si vous vivez en copropriété sont un peu spécifiques. Pour les clients de KASQ, c’est un souci en moins puisque c’est notre équipe qui s’occupe de tout ! Présentation du projet lors de l’assemblée générale, passage d’un bureau d’étude, demandes et formulaires à remplir : notre équipe se charge de TOUT.
Vous pouvez nous contacter dès aujourd’hui pour parler de votre projet.